Carburants alternatifs : bientôt + de stations dans l’UE

La commission européenne des transports vote en faveur de l’AFIR, un règlement européen destiné au développement d’infrastructures pour des carburants plus écologiques.

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Électricité, hydrogène, GNL : des bornes de recharge et stations plus nombreuses

La décarbonation du transport est au cœur des enjeux environnementaux, conformément au Green Deal de l’Union Européenne. Si nombre de transporteurs investissent dans des véhicules avec des carburants alternatifs, les infrastructures de distribution de ces carburants sont encore trop rares. C’est pourquoi, le Bureau commun FNTR GBL NLA à Bruxelles se félicite des décisions prises par la commission des transports (TRAN) sur un réseau européen de recharges et une infrastructure densifiée pour alimenter en électricité, hydrogène ou GNL les véhicules. Une diversité d’offres bienvenue qui permet de maintenir une concurrence sur le marché entre les différentes technologiques alternatives. À l’échelle européenne, La proposition de règlement sur les infrastructures de carburants alternatifs (AFIR) doit permettre de donner un coup d’accélérateur à leur utilisation. De nombreux équipementiers annoncent déjà une part de vente de 10 % de camions zéro émission pour 2025.

Un accompagnement financier et logistique essentiel pour les professionnels du TRM

Cette première étape est en phase avec le plan européen « Fit for 55 » visant en Europe à une réduction d’au moins 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990. Le bureau commun FNTR GBL NLA à Bruxelles reste vigilant sur les mesures qui vont accompagner les objectifs de décarbonisation. Le respect des obligations de l’AFIR enverra un message clair aux entreprises de transport qui pourront ainsi investir dans des carburants alternatifs. Il faudra encore que les prix soient abordables, que le réseau énergétique soit opérationnel et que l’approvisionnement des pièces de rechange soit assuré… Il demeure des sujets sensibles tels que la proposition relative aux échanges de quota d’émissions et l’Eurovignette à un moment où les transporteurs doivent faire face à une hausse exponentielle des prix des combustibles fossiles. Il ne faut pas perdre de vue également qu’à l’heure actuelle, les véhicules fonctionnant avec des moteurs à combustion restent plus rentables économiquement. Les législateurs devront voter des mesures pour encourager les transporteurs à investir dans des nouvelles technologies vertes.

Lire le communiqué de presse diffusé par la FNTR


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